La peinture des glyphes est inspirée des graffiti et de toutes les formes d’écritures et de dessins qui ont été gravées sur les murs et les parois depuis l’origine de l’architecture.

Sur les tableaux, des ciselures sont gravées dans la peinture fraîche avec la pointe de la spatule. Elles finissent par former un réseau de lignes ouvertes dont l’origine confuse et indéfinie perturbe la lecture de l’arrière-plan et trouble le regard.

C’est toujours la même idée de mise à distance qui me ramène à celle de l’absence d’ancrage, comme ces écritures qui opposent à la matière la force d’un message inquiet ou incertain, qui parle de l’absence, de l’errance et de la solitude dans un monde qui reste férocement beau, au-delà de la violence que nous lui opposons.