Tapi au bord du chemin, au bord des champs, dedans, debout, dressé sur la
pointe des pieds, tendu pour voir plus loin les grands ciels.
Lignes d'horizon indistinctes et confuses.
Les paysages dans l'herbe.
Observer le filtre en mouvement, le flou qui fait bouger l’air
En Beauce, l’océan des blés qui murissent au soleil.
À Zuydcoote sur les dunes, rabattues par les vents.
Étendues, étendues !
Au pré, dans un verger, partout il y a mystère et poésie;
Toujours un brin, toujours une touffe, jamais rien.
Les striures qui griffent la peinture, mille fois refaites laissent un peu plus de nature à
chaque emprunte, un peu plus d'herbe.
Inlassablement.