Des particules élémentaires, des petits bosons circulant à grande vitesse, s’agitent devant une matière gazeuse indéfinie. Ce sont des gouttes qui proviennent directement des bidons de peinture qui sont lancées et forment une espèce de halo vaporeux qui brouille la vue comme une nuée d’insectes affolés le soir à la lumière d’un réverbère.
Les gouttes de peinture pure laissent derrière elles une traînée de lumière vivace dont la forme vigoureuse se superpose aux surfaces colorées.
Cela crée une épaisseur supplémentaire devant le chaos des couleurs venant du fond. Le mouvement nous emporte dans un espace onirique sans limites. Les particules et leur traîne de lumière éclairent l’espace lointain d’un contre-jour qui met à distance les masses qui composent le tableau.